


La lumière s’invite
Dévoile ma peau, caresse l’instant.
Les ombres dansent encore au crépuscule, plus timides qu’hier
Glissant sur les courbes de mes matins fragiles.
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Derrière mes mains, je retiens mes rêves pour fuir le poids du jour.
Pourtant, entre mes doigts, le soleil murmure des promesses.
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L’ombre et la lumière ne devrait elles pas s’étreindre pour exister pleinement
Dans la danse infinie de leur équilibre subtil
Entre le plein et le vide
Entre le jour et la nuit
Le visible et l’invisible
Dessinant ensemble la profondeur des choses
La douceur d’un matin
La gravité d’un crépuscule
Si l’une disparaissait
L’autre se perd.